ARISTIDE est une Maison de ganterie haut-de-gamme fondée à Nîmes en 2010 par le jeune artiste autodidacte Bertrand Mahé, alors âgé de 29 ans.
La marque a rapidement su se faire une place sur la scène internationale à travers une approche artistique assumée et de profondes influences urbaines, mêlant savamment savoir-faire traditionnel et designs hautement désirables, authentiques et résolument modernes.
©Rayan Nohra, ARISTIDE photographer
La marque ARISTIDE est présente dans de prestigieux points de vente à travers le monde (Luisaviaroma, Bloomingdales, L’Exception, Lane Crawford…), sensibles à l’avant-gardisme et à la qualité sans pareille de ses collections : conçus au Portugal et aux Philippines dans le respect de l’artisanat et des méthodes de fabrication traditionnelles, les gants ARISTIDE s’imposent dans nos vestiaires comme la pièce forte et incontournable de nos hivers.
En parallèle de sa marque propre, de nombreuses entreprises font appel à l’expertise d’ARISTIDE pour le développement de leurs propres collections de gants. C’est notamment le cas de marques comme Kenzo, J.W.Anderson, Courrèges ou encore Raf Simons.
Depuis cette année, la Maison propose une ligne de gants pour hommes. Les modèles sont forts et leurs coupes audacieuses, et s’inscrivent dans un contexte social en pleine mutation dans lequel les frontières du genre se brouillent subtilement.
Originaire du Sud de la France, Bertrand Mahé se passionne très tôt pour l’art contemporain. Les sous-cultures le fascinent et ne cesseront d’influencer ses œuvres, des graffitis de son adolescence aux toiles qu’il exposera plus tard dans des bars et autres salles associatives à Nîmes et Montpellier.
Le 28 Septembre 2007, le directeur d’une Maison de ganterie française qui se promenait dans l’une de ces expositions remarque le travail de Bertrand Mahé. Il lui propose de dessiner une collection de gants pour lui et c’est précisément à ce moment-là que l’aventure ARISTIDE commencera.
©ARISTIDE
©Mark Whalen
Bertrand Mahé découvrit l’univers de la ganterie et en particulier les nombreuses étapes de fabrication nécessaires à la conception d’un gant. L’importance de la justesse des gestes, la préparation du cuir et la passion avec laquelle les artisans le travaillent le captivent, et c’est tout naturellement que trois ans plus tard, ARISTIDE vit le jour.
Les rayures contrastées noires et blanches, si emblématiques de la marque, seront adoptées dès le début. Il s’agit d’une référence à un artiste qui a beaucoup inspiré Bertrand Mahé : Daniel Buren.
Originaire de Boulogne-Billancourt, l’artiste est connu pour ses installations « in situ » (à l’image des colonnes de Buren qui occupent la cour du Palais Royal) qui révèlent ainsi les caractéristiques et les contraintes spatiales et institutionnelles de leur environnement.
Plus que l’esthétisme de ses œuvres et ce rapport particulier au contexte, Bertrand Mahé admire l’artiste pour son intégrité, son tempérament audacieux mais toujours assumé, et son art nécessairement anticonformiste et visionnaire.
Polychrome High Relief n°7, Konrad Fischer Galery, Düsseldorf, Germany ©blanc.art
©Vogue México, Karlie Kloss
Très vite, ARISTIDE se distingue des autres maisons en associant dans ses collections une qualité de façon impeccable à des designs pointus et définitivement contemporains, tranchant ainsi avec l’image vieillissante de la ganterie française.
©Julia Morozova
Face au succès de pièces aujourd’hui cultes comme les gants « Kiss » et les moufles mitaines doublées fourrure, Bertrand Mahé se voit rapidement contraint d’installer son activité dans la capitale : il y développe encore aujourd’hui toutes ses collections seul, dans le 11ème arrondissement de Paris qu’il affectionne tout particulièrement.
©Rayan Nohra, ARISTIDE photographer
L’univers ARISTIDE est avant tout éclectique, puisant ses inspirations aussi bien dans l’art et la musique que dans l’histoire. La Maison détourne avec habilité les codes du vestiaire classique pour proposer une mode nouvelle et subversive, radicale et toujours élégante. Volumes surdimensionnés, coupes insolites, construites, déconstruites ou minimalistes, le style ARISTIDE est unique et interroge.
©Yulya Shadrinsky